Archive for 2014

Formation

Ce blog végète depuis quelques semaines. Il y a plusieurs raisons, mais la principale, je vous en ai parlé ici il y a longtemps. Vous n'êtes peut-être pas au courant, mais j'ai entamé il y a deux ans 1/2 une formation par correspondance de Community Manager (si vous maîtrisez un peu internet vous savez sans aucun doute ce que c'est sinon j'expliquais ça dans l'article précédent).

J'ai fait un petit bilan à six mois de la fin de la formation : j'étais vraiment à la bourre !!! J'avais rendu 1/3 des devoirs. L'avantage d'une formation par correspondance : on la suit à son rythme. L’inconvénient : si on ne se met pas de gros coups de pieds aux fesses, ça n'avance pas tout seul. Et si je ne le faisais pas, la formation allait se terminer sans moi.

Comme ce serait super idiot d'avoir dépensé une petite fortune pour une formation que je n'aurai pas validée, j'ai donc mis un sacré coup de collier depuis un mois 1/2 et rendu autant de devoir que les deux années précédentes. Mais je ne dois pas lâcher le morceau et je continue, par ce que le jour où je trouve du travail, je vais avoir beaucoup de mal à suivre le rythme et j'espère que ça va arriver rapidement (je vous ai dit que mon congé maternité est terminé? Non? Bah voila.)

Côté école, du positif et du négatif.

Le positif

  • Une formation complète, qui m'a permis d'appréhender le métier un peu mieux. 
  • J'ai aussi mis le pied dans le marketing (la matière qui m'échappait complètement, même si je me rends compte maintenant que j'en ai déjà fait sans m'en rendre vraiment compte), les aspects juridiques du web... Des notions que je n'avais que très vaguement.
  • Les formateurs sont à l'écoute et disponibles pour des questions, mais aussi pour nous guider et conseiller sur l'après formation.

Le négatif

  • Un trou de neuf mois dans le rendu de mes devoirs et pas un seul appel de l'école pour savoir où j'en suis, si je m'en sors etc.
  • Des cours qui n'entrent parfois que succinctement dans les détails, il faut quand même aller chercher un bon bout des informations par soit même si on veut avoir une connaissance poussée dans une matière (et encore hein).
  • La formation a pas mal évolué en deux ans et je ne m'y retrouve pas toujours car on ne nous prévient pas forcément au fur et à mesure (tiens les options présentées au début ne sont pas les mêmes et n'ont pas le même coût que celui annoncé?).
En bref, si tu n'es pas hyper motivé, hyper autonome et ayant déjà certaines bases, passe ton chemin.
J'ai hâte d'en voir le bout et reboostée je réfléchis déjà à prendre une option quand j'aurais terminé la formation initiale. J'espère avoir terminé d'ici décembre en continuant à ce rythme. Le blog en souffre un peu je suis désolée mais je ne vous oublie pas ! J'ai plein d'articles en tête qui n'attendent que moi pour prendre forme.


Les anniversaires entre ami(e)s

Ma puce a 15 ans, ça en fait quelques uns des anniversaires ! Au début, c'était uniquement en famille. Et puis la puce grandissant, elle était invitée régulièrement aux anniversaires de copains ou copines. Du coup, difficile de passer cette étape.

Elle devait avoir 5 ou 6 ans la première fois que je me suis lancée. Un zest de fierté d'offrir un beau moment à ma puce, un brin d'organisation et beaucoup beaucoup d'angoisse.

La préparation

Il ne faut pas croire, mais 6 filles de 6 ans à gérer pendant quelques heures ça n'est vraiment, mais vraiment pas de tout repos ! En amont il faut prévoir :
- les invitations (bien en avance histoire d'avoir un maximum de réponses positives) !
- de quoi les nourrir (et que ça leur plaise hein l'anniversaire doit rester inoubliable, on privilégie donc les bonbons et gâteaux aux bâtons de céleri) ;
- des petits présents pour qu'ils ne repartent pas les mains vides et de quoi les occuper... C'est fou comme quelques heures peuvent paraître longues quand des enfants s'ennuient ;
- prévoir aussi idéalement une copine qui pourra épauler et papoter pendant ces longues heures :
- ah oui, on évite de rendre un enfant abîmé aux parents, ça fait mauvais genre. Donc on range tout ce qui tranche, blesse, gêne, intoxique...

Le programme

Déjà on compte une bonne heure pour déguster les gâteaux, souffler les bougies, ouvrir les cadeaux, bisous, embrassades et photos. Ouf !

Niveau activités, il y a la découverte de la chambre, des jouets "oh j'ai le même c'est génial" (5 mn d'occupation, manque de nouveauté). "Oh c'est quoi ça? Ça a l'air trop bien!" (15 mn d'occupation et bonus de fierté pour l'enfant). Par contre il faut aussi prévoir les deux heures de rangement de la chambre ensuite.

On essaie aussi de privilégier les activités qui permettent d'inclure tous les enfants pour éviter les groupes et les crêpages de chignon (l'enfant ayant du mal à se diviser en 4) : une année elles ont réalisé des bracelets en perles (bonus pour celles qui souhaitaient repartir avec le bijou créé).

Un DVD d'un concert quelconque, on dégage les meubles et ça danse, ça chante. Privilégier quelque chose de "connu" de nos têtes blondes et festif. On range donc Mozart ou Céline Dion et on privilégie un artiste contemporain et qui bouge. Cela devrait assurer un temps beaucoup plus calme ensuite.

Quelques activités pendant lesquelles les enfants pourront gagner des petits cadeaux prévus en amont (pêche à la ligne par exemple... mais peut-être plus à six ans). En tout cas la combinaison occupation + petit cadeau ça fait toujours son effet. A défaut, des petits sachets comportant quelques bonbons et une bricole ça fait toujours plaisir.

Bilan

Une après-midi de folie, beaucoup de fatigue, un appartement dans un bordel innommable, une chambre où on ne pose plus un pied, des jouets qui disparaissent. Mais surtout surtout, un enfant aux anges, des sourires à la pelle, des tonnes d'éclats de rire.

Et vous, avez-vous déjà organisé un anniversaire entre copains pour votre enfant? Des petits trucs pour que ce soit un moment inoubliable?

Conçu par Freepik



Le tag en M

Je vous ai déjà parlé de Belle Enceinte, qui m'a donné envie de (re)blogger et qui m'a permis de faire partie de sa Team #WeLovePrema. Cette semaine Euh... Il y a un mois, elle m'a taguée, je m'essaie donc à l'exercice.

Le principe est simple, je dois me présenter avec des adjectifs commençant par la première lettre de mon blog, donc la lettre M ! De prime abord, je ne suis pas super inspirée, mais je vais y arriver ! C'est fou quand même le nombre d'adjectifs commençant par un M qui ne me correspondent pas du tout...

Maman : ce n'est pas un adjectif, mais difficile de me résumer sans me qualifier de maman. Depuis 15 ans déjà et depuis 5 mois à nouveau ! Étant donné la part de ma vie que cela représente, il fallait que ça figure dans la liste.

Maladroite : j'ai deux mains gauche et je me cogne dans tout ce qui traîne. De la table basse, à la porte en passant par Chéri ou la Puce s'ils sont sur mon chemin. Avec une fâcheuse tendance à me tordre la cheville à chaque nid de poule étant donné que je ne regarde pas devant moi.

Marquante : ça fait présomptueux dit comme ça, mais je me rends compte que je laisse rarement indifférent. On m'aime ou on me déteste rapidement, même si avec le temps (et l'âge) je suis devenue un peu plus passe-partout.

Moderne : je vis avec mon temps et ses technologies. J'essaie d'évoluer en fonction du monde qui m'entoure.

Mélomane : j'aime la musique, beaucoup. J'écoute de tout, du moment que la musique, le rythme, ou les paroles me parlent. Bon si le sens premier du terme mélomane est plutôt dirigé vers l'opéra, j'avoue ne plus trop en écouter.

Maniaque (ou pas) : j'ai un métier qui m'impose une certaine maniaquerie et dans ce cas, je déteste ce qui sort du cadre donné. Je peux en être exaspérante quand il s'agit des travaux réalisés par Chéri à la maison. Par contre, concernant le ménage... Hum... Non, là pas vraiment.

Magnifique, magique et surtout modeste : bon j'avoue là non. Mais mes enfants si, alors j'en prends un petit peu !

Voilà, j'espère que l'exercice vous a plu, peut-être avez vous découvert un peu plus sur moi. Je ne taguerai personne en particulier mais si le jeu vous plaît, n'hésitez pas !


Politesse et respect

La politesse et le respect… Je me dis parfois que ce sont des notions en voie de disparition, autant chez les adultes que chez les enfants.

J'ai été élevée par des parents très aimants, mais un papa strict (trop strict?), particulièrement sur la politesse et les règles de savoir-vivre. J'avoue qu'à 4, 12 ou 16 ans, ça peut énerver. Plus d'une fois j'ai soupiré, grommelé, en entendant ses remontrances à l'oubli d'un « merci », au fait de laisser parler les adultes avant de prendre la parole ou à mes mains mal disposées sur la table.

Et puis j'ai eu un enfant. Et j'ai vu d'autres enfants…

J'ai pris le bon et le moins bon de mon éducation en devenant à mon tour un parent, en voulant inculquer à ma fille les règles élémentaires afin qu'elle devienne une adulte dont je serai fière.

Alors je lui ai appris à dire « merci » « bonjour » et « s'il vous plaît ». Je lui ai appris à respecter les adultes bien sûr, mais les autres tout simplement. Dans ce qu'ils ont à nous apporter, dans leurs différences. Le respect c'est avant tout écouter l'autre, lui parler correctement et ça passe par la gentillesse.

Ma fille m'a bien écoutée, trop bien peut-être et vite il a aussi fallu que je lui explique que ce qui est essentiel pour moi ne l'est pas pour tous. Qu'il faut être gentil, mais que tout le monde ne l'est pas. Que même les enfants sont parfois méchants entre eux, voir cruels. Et qu'ils sont loin de tous se respecter, à l'image de leurs parents.

Il a fallu aussi que je lui apprenne à s'endurcir, à répondre parfois à la méchanceté. Qu'être gentil ce n'est pas se laisser marcher sur les pieds. Et qu'on peut le faire en restant respectueux et sans avoir à rougir de son comportement.

J'ai été désœuvrée face à ses questions, à ses incompréhensions. La ligne que je m'étais fixée me semblait pourtant évidente et facile à suivre. Et si je ne pouvais qu'être rassurée quand ma fille se trouvait au milieu d'adultes, généralement admiratifs de ses « bonnes manières », je l'étais beaucoup moins quand ces règles se retournaient contre elle à l'école, quand par exemple elle allait voir un adulte parce qu'on l'ennuyait et qu'on lui disait de se débrouiller.

Me voilà, 15 ans plus tard, fière de ce qu'elle est devenue, une ado respectueuse d'elle et des autres, qui me raconte sa vie, ses états d'âme et son quotidien. Sage, mais pas introvertie, sachant se défendre. Je me dis qu'une petite part de ce que j'ai tenté de lui enseigner lui a servi, ainsi que ces moments difficiles.

Me voilà, 15 ans plus tard, à nouveau maman, à m'interroger une nouvelle fois sur la manière d'élever mon fils. Une chose est sûre, je ne transigerai ni sur la politesse, ni sur le respect. En tout cas je ferai au mieux !

Le chat - Philippe Geluck

15 octobre, journée particulière

Nous sommes en plein dans « l'octobre rose » qui sensibilise au cancer du sein, mais le 15 octobre ne sera pas anodine pour moi comme pour beaucoup d'autres parents. C'est la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal.

Le deuil périnatal reste tabou, voir méconnu, pourtant ce sont plus de 7 000 familles touchées chaque année. Le deuil périnatal c'est simplement la perte d'un enfant pendant la grossesse ou dans les sept premiers jours de vie.

Je ne peux pas m'empêcher de mettre un « degré » dans ce deuil. J'ai fais une fausse couche, perdu un bébé à terme, ce sont deux douleurs différentes et je n'ose imaginer ce que serait la perte d'un enfant au bout d'une heure ou de quelques jours. Mais quelle que soit cette peine, il faut, si ce n'est la comprendre, la prendre en compte, ne pas la minimiser.

Je lis ou entends trop de paranges, dire qu'ils ont entendu ce type de phrases ou d'autres :
« Vous êtes jeunes vous en aurez d'autres »
« Mieux vaut maintenant que plus tard »
« S'il est parti c'est sans doute mieux comme ça, quelque chose devait clocher »
« Au moins vous ne l'avez pas connu »
Dans d'autres cas, certains font « comme si de rien n'était ».

L'une comme l'autre situation est difficile à supporter. En tant que paranges, on ne demande pas grand chose, ou peut-être beaucoup. Simplement reconnaître l'existence de cet être et ce droit au deuil, à la tristesse, à l'incompréhension ou même à la colère. Comme tout deuil il passera par plusieurs étapes qu'on ne doit pas renier pour arriver à remonter la pente.

Heureusement, la majorité agit et réagit comme nous l'espérons, mais comme souvent, ce sont les paroles et les actes qui nous blessent qui impactent le plus.

Alors, demain ou peu importe le jour, ayez une pensée pour ces parents qui parfois ne sont que des paranges. Et si vous rencontrez quelqu'un qui souffre de la perte d'un bébé, réfléchissez à vos paroles, à vos actes.

Jumeaux et plus

Mon coup de cœur cette semaine, va à la Fédération Jumeaux et plus, qui m'a suivie pendant toute ma grossesse et même encore maintenant, même si les choses ont évolué.

Quand j'ai su que j'attendais des jumeaux, le premier choc passé, de nombreuses questions se sont bousculées dans ma tête. Direction internet comme souvent et je suis rapidement tombée sur le site de la fédération Jumeaux et Plus.

J'ai rapidement rejoint un fil de discussion sur le forum, de futures mamans de jumeaux (nous n'avions pas de triplés dans notre fournée) dont la date prévue d'accouchement était en juin. Ce fil et toutes les super mamans qui y ont posté m'ont permis de me rassurer, de trouver conseil, de plaisanter, partager mes doutes, ma tristesse lorsque l'issue n'a pas été celle prévue. Mes insomnies ont été largement partagées et sans ce fil ma grossesse aurait été bien différente et sans doute plus difficile.

Depuis, le fil "grossesse" a évolué en fil "éducation" et même si j'y passe beaucoup moins de temps, comme elles toutes, c'est toujours d'un grand soutien.

J'y ai aussi ouvert un fil pour parler de mon ange avec les autres mamanges, mais pas que. Cela m'a fait beaucoup de bien, au moins au début.

J'ai aussi eu l'occasion de rencontrer plusieurs de ces copinautes depuis et chaque rencontre a confirmé les bons aprioris que j'avais sur elles.

Jumeaux et plus ce sont aussi des rassemblements au niveau départemental, où les futurs ou déjà parents de multiples peuvent échanger, trouver conseil. Ils louent aussi du matériel de puériculture, organisent des évènements comme des bourses aux vêtements ou puériculture. Malheureusement chaque département n'a pas la chance d'avoir son antenne car ils manquent souvent de bénévoles.

En résumé Jumeaux et Plus est un acteur incontournable quand on s'apprête à devenir parents de multiples. C'est une aventure stressante que cela soit pendant la grossesse ou après leur arrivée et le soutien que la Fédération apporte à tous niveaux est important. 

Pour couronner le tout, je suis devenue très proche d'une des mamanges, nous avons échangé plus de 300 messages depuis nos premiers échanges en juin et j'ai fini par la rencontrer la semaine dernière. Mon coup de cœur virtuel est devenu réel et rien que pour ça je peux remercier Jumeaux et Plus !

Canigou

Impossible de parler de la famille sans vous présenter Canigou, notre golden retriever (pour éviter qu'il ne soit harcelé par ses fans, nous avons choisi un pseudonyme). J'en ai déjà parlé dans certains billets, il en valait bien un à lui tout seul ! 

Il nous a rejoint en août 2011, à trois mois. A ce moment là c'était une petite boule de poils terrorisée par cette nouvelle famille et ce nouvel environnement, il a passé une journée complète allongé par terre au pied d'une chaise. Mais dès le lendemain la métamorphose s'est opérée.

Canigou c'est de l'énergie à revendre, de l'amour plein les pâtes, un appétit d'ogre, 40 kg de muscle et une tonne de poils à balayer ! Il aime être baladé (ou nous balader surtout), manger en grande quantités et de tout, les câlins bien sûr. Il déteste qu'on l'ignore, qu'on se balade sans lui... Bref il veut faire partie de la tribu.

Niveau garde de la maison... Hum on repassera. Quoi que 40 kilos de muscles qui vous sautent dessus pour jouer ou dire bonjour ça peut stopper les velléités !

Niveau bruit, il est au top. On se demande s'il sait vraiment aboyer, parfois un petit aboiement nous rappelle que ce n'est pas un mythe.

Quand je suis tombée enceinte, sa présence ne m'a pas trop inquiétée, il n'a pas une once de violence en lui et même quand on l'embête il ne dit rien. Par contre, il aime foncer sans regarder où il va, reculer dans tout ce qui bouge et il ne vaut mieux pas s'interposer entre sa gamele et lui.

Nous avons donc pris tout de même la précaution d'acheter un transat/chaise haute pour que bébé ne soit pas à sa portée (il faudra que je vous en reparle elle est vraiment top), un parc et surtout délimité une zone du salon dans laquelle il n'est pas censé mettre une patte.

Lorsque bébé est arrivé, ça a été mitigé. Un peu inquiet, un peu jaloux, il a pas mal tourné autour du lit d'appoint ou du transat pour poser sa truffe et regarder petit prince. Maintenant il tolère bien sa présence, même s'il semble un peu triste qu'on s'occupe moins de lui, surtout quand on part en balade avec la poussette et qu'il ne nous accompagne pas.


Quand nous l'avons adopté, nous avons pu voir ses parents au contact des enfants et cela nous a grandement rassurés. J'ai vraiment hâte de voir la relation qui va se nouer entre lui et bébé quand il grandira. A nous d'apprendre à bébé les bons comportements à adopter face à un chien.



Et vous, avez-vous un animal? Comment a-t-il vécu l'arrivée de bébé?

4 mois, ou l'occasion de parler Sommeil

Ah je le réfléchis cet article depuis un bout de temps ! Les 4 mois du Petit Prince sont l'occasion de faire un point "Sommeil" (avec un grand S oui tant c'est la chose qu'on espère en ce moment). Le Sommeil du Petit Prince, donc, je pourrais en faire un roman je crois, le soucis c'est que ça englobe pas mal de choses et que je ne sais pas trop par quoi commencer, alors on va faire chronologiquement !

1er mois

Le premier mois c'est simple, bébé prend un biberon toutes les deux heures et celui-ci dure souvent une heure. Comme ça, personne ne dort plus d'une heure d'affilé (nuits comprises sinon ce n'est pas drôle). Pour le coup, on ne pense pas au soucis de sommeil puisqu'il est caché par celui des biberons.

RDV du premier mois, rien de bien spécial de la part du médecin qui ne s'affole pas.

2e mois

Toujours une dizaine de biberons par jour, qui durent une heure avec un bébé qui hurle tout le long.

Je pense rapidement à un RGO (reflux gastro-œsophagien). Des remontées acides qui peuvent se traduire par : des biberons rapprochés de petites quantités (car cela soulage le bébé de boire, mais irrite rapidement l’œsophage), des régurgitations à distance des biberons, des pleurs sur les biberons, une volonté de se verticaliser (par ce que le reflux remonte forcément moins bien debout plutôt qu'allongé)...

Le généraliste ne pense pas à un RGO "vous comprenez madame il n'a pas tous les symptômes". Moui, enfin ayant entendu parler de reflux interne sans régurgitation je ne suis pas satisfaite de sa réponse. Et ne comptant pas laisser Petit Prince souffrir éternellement, je prends rendez-vous cette fois-ci chez un pédiatre. Il suspecte immédiatement un reflux (sans que je n'ai soufflé mot), nous demande d'épaissir le lait et de donner du Gaviscon à bébé quand il se tord de douleur.

3e mois

Les biberons s'espacent un peu, mais ce n'est pas encore ça. Bébé ne dort jamais plus d'une heure d'affilé, même quand les biberons s'espacent de 4 heures.

Visite du 3e mois, le médecin nous prescrit de l'Inexium en plus du Gaviscon, qui stoppe les acides de l'estomac et permet donc enfin à l'oesophage de se remettre des remontées acides qu'il subit depuis trois mois.

Il faudra deux semaines pour en ressentir les effets, les biberons s'espacent, Petit Prince ne hurle plus sur son biberon, ils durent souvent moins longtemps. Et enfin ! Il arrive à dormir plus d'une heure (enfin la nuit).

Verdict au 4e mois

5 biberons par jour, les horaires ne sont toujours pas fixes, il dort toujours très peu en journée (des micro siestes) et il reste toujours au moins un biberon de nuit. Mais un Petit Prince beaucoup plus épanoui.

Il aura fallu plus de trois mois pour qu'on arrive à le soulager, sans parler de la fatigue (l'épuisement on peut même dire) des parents. Que ce soit à l’hôpital, le généraliste, l’ostéopathe, quand je parlais de RGO, on me prenait pour une emmerdeuse qui pense avoir réponse à tous les soucis de son enfant... Nous avons tout essayé pour le faire dormir : le bercer, le laisser pleurer, l’ostéopathie, l’homéopathie, le Gaviscon seul... En ont résulté pour lui trois mois de pleurs sur chaque biberon, de douleurs, de réveils toutes les heures à minima à cause de la douleur.

Quel plaisir au bout de 4 mois de pouvoir dire qu'on est venus à bout du RGO à défaut d'être venus à bout des soucis de sommeil (mais peut-être n'avons nous au fond qu'un enfant qui ne fera pas ses nuits avant quelques temps. Il y a pire).

Joyeux mois-anniversaire mon Petit Prince (qui en a profité pour se retourner pour la première fois aujourd'hui pendant que maman avait le dos tourné!) et de douces pensées à mon Ange. 


Le relooking

Un bébé il n'y a pas à dire c'est de la folie, surtout quand il ne fait pas ses nuits. Alors on a vite fait de s'oublier et les journées sont chaotiques. Petit déjeuner à 5h, douche à 11h, coucher à 21h... Et dans tout ça, "prendre soin de soit" ne fait vite plus partie de notre vocabulaire.

Chéri a eu la bonne idée de m'offrir en cadeau d'anniversaire un relooking (à la Christina Córdula si si!), en deux après-midi. La partie analyse et conseils puis la partie shopping ! Il faut dire qu'après une grossesse gémellaire (ou pas d'ailleurs), les formes changent (j'ai le même poids qu'avant mais répartit totalement différemment). Et forcément je ne ressemble plus à rien dans mes anciens habits, ou ils ne me vont plus.

Me voilà donc partie à ce relooking me demandant un peu à quelle sauce j'allais être mangée, pas très rassurée. Pas super bien habillée non plus (j'ai oublié de vous dire que les lessives c'est priorité aux bodies et pyjamas de Petit Prince alors on fait avec ce qu'on a sous le coude).

Analyse et conseil

L'après-midi commence par quelques questions sur les habitudes vestimentaires, soins, maquillage... Puis elle me présente un book rempli de tenues que je dois valider à base de "j'adore" "je déteste" "moui pas mal mais pas pour moi". Suivi de quelques questions sur mes goûts. Tout cela fait ressortir un style approprié. Chez moi c'est vite tranché, je suis "classique chic" : en gros j'aime ce qui n'est pas trop voyant et élégant (sans partir dans le BCBG).

Elle prend ensuite mes mesures corporelles et m'explique que je suis un H. En gros, pas besoin de jouer sur les formes pour équilibrer la silhouette. Elle me présente donc tout ce que je peux ou ne peux pas porter comme formes de vêtements.

Même chose pour le visage ! Ce qui permet d'analyser le type de coiffures qui me va (ou pas).

S'ensuit un test de couleurs qui défini une palette qui sera ma base pour les vêtements,  accessoires, maquillage et même couleur de cheveux.

On termine le rendez-vous par une séance maquillage.

Chose intéressante à savoir (et qui rassure chéri) : une garde robe c'est 25 pièces idéalement (toute pièce et toute saison confondues) car si on choisi bien, tout doit pouvoir aller avec tout ! Et que ce qui est bien avec la morphologie et la colorimétrie, c'est que c'est adapté : à ma carrure (je grossis ou maigri ça ne change pas) et à mes couleurs naturelles (bronzé ou pas peut importe).

Shopping

La séance shopping, c'est assez simple. Nous sommes allés dans les magasins, avons choisi ensemble différentes pièces et j'ai essayé le tout ! Ce qui est top quand on connait bien ses couleurs et formes, c'est qu'on rentre dans la cabine avec 20 pièces et qu'à  chacune on se dit "oh ça me va, super!" (après c'est une question de goût). La difficulté : faire le tri à la fin de la séance pour ne pas se ruiner. L'idée étant non pas forcément d'acheter, mais surtout d'apprendre à acheter ! Vers quelle pièce se diriger (on évite tout de suite les couleurs qui ne nous mettent pas en valeur, et ensuite on cible les formes), savoir reconnaître ce qui nous va ou pas.

Verdict

Verdict de l'ensemble : je suis ravie. C'est bon pour le moral et pour la confiance en soit.

En prime je suis repartie avec un book qui résume tout ce qu'elle m'a dit, plus quelques conseils (sur le vide de l'armoire, les boutiques par rapport au style...), une carte des couleurs à garder dans le sac et normalement je dois recevoir des photos avant/après.

J'ai fait du tri dans la garde-robe et je prends déjà un peu plus soin de moi, même si le temps manque toujours j'essaie de consacrer chaque jour un peu de temps aux essentiels (soin de peau, tenue correcte...) !

Il manque quelque chose...

Il manque quelque chose à ce blog, quelqu'un. Quelqu'un qui ne figure ni sur la bannière, ni dans le descriptif de ce blog et qui y aurait pourtant sa place.

Il y a un an deux être commençaient leur long parcours pour venir au monde. Un seul est à nos côtés et il n'y a pas un jour où je ne pense qu'ils devraient être deux. Les sourires du Petit Prince sont un rayon de soleil, mais ils me rappellent aussi qu'il devrait y en avoir deux fois plus, qu'il y a 4 mois mon ange s'est envolée.

En parler, c'est la peur de gêner ou de certaines réactions. Mais cet espace doit me ressembler et ne devrait pas occulter une partie de ma vie. Alors voilà !

Ma belle devrait aussi avoir 4 mois dans quelques jours et si je ne l'ai pas tenue dans mes bras, je l'ai portée 8 mois comme son frère. Je m'étais fait une idée de son caractère, je l'avais imaginée. Je l'ai sentie grandir, bouger, je l'ai vue. Chaque trait de son visage est gravé dans mon esprit.

Petit à petit je fais mon deuil, bien sûr de ma belle, mais aussi de la gémellité, comme un cadeau auquel on se prépare pendant des mois et que l'on m'a retiré.

Et par ce que le deuil périnatal reste tabou, que les parents n'osent pas forcément en parler, que certaines réflexions issues de la bêtise humaine ne devraient plus exister, une journée nationale a lieu le 15 octobre.



Mes débuts avec le portage

Quand j'étais enceinte, j'ai beaucoup entendu parler de portage. Ma sage-femme nous l'a présenté et ça semblait super simple et super bien pour bébé et pour maman. Je m'imaginais des heures avec les enfants en écharpe lovés tout contre moi.

J'ai donc investi dans une écharpe de portage, la sage-femme m'a montré un noeud simple et j'ai attendu sagement l'accouchement.

De retour à la maison, j'ai mis quelques temps à me décider à l'utiliser. Ce qui paraissait simple sur le papier me semblait insurmontable. Impossible de me souvenir de ce que la sage-femme m'avait montré, et les explications en image du mode d'emploi ne me mettaient pas du tout en confiance. Peur de mal faire le noeud, que Petit Prince tombe, qu'il soit mal installé...

Je décide tout de même de me lancer ! Premier test plutôt concluant, mais le manque de confiance était toujours là et bébé pleurait malgré tout souvent, toujours peur de mal faire et les 10 mn à faire le nœud avec un bébé qui hurle ça n'aide pas. J'ai petit à petit abandonné l'écharpe, refroidie par mes inquiétudes sans doute sans fondement.

Malheureusement, bébé reste intenable et réclame les bras plus que nécessaire. Et maman étant aussi occupée parfois à faire autre chose que de le porter, j'aimerais bien avoir les mains libres de temps en temps. Sur les conseils de plusieurs mamans, je me suis finalement dit que le problème venait peut-être de l'outil avec lequel je ne suis pas à l'aise. Je décide alors de passer de l'écharpe au porte-bébé. Les avis aidant, je prends un porte bébé qui semble assurer un confort maximal à bébé et lui assurant un bon positionnement, facile d'utilisation et rapide à enfiler.

Encore une fois ça c'est sur le papier... Je ne suis toujours pas à l'aise, bébé n'aime toujours pas la position. Mais cette fois-ci je compte bien insister ! Je vous dirai dans quelques temps si finalement le portage et moi sommes réconciliés.

On note quand même que le papa ne s'en sort pas mal lui...


Mes rentrées à moi

Ah la rentrée scolaire, elle ne laisse pas indifférent que l'on soit parent ou enfant ! Je me projette parfois à la première rentrée du petit prince (je sais j'ai le temps !). Ma puce rentrera en terminale et pensera à son BAC.

Je suis allé faire un tour sur le blog de Bergamote Family (je vous conseille d'y aller il y a plein d'articles sympa et des tonnes de belles recettes pour bébé - ou pas - à découvrir !) et j'ai découvert son dernier article sur ses rentrées à elle. Alors comme elle proposait de faire de même, et qu'il m'a permis de me remémorer plein de souvenirs je me lance !

Je vais tenter de répondre aux trois questions.

1. Quels sont ton meilleur et ton pire souvenir de rentrée ?
2. Qu’est-ce que tu mettais dans ta trousse pour le premier jour d’école ?
3. Comment vis-tu la rentrée de tes enfants ou celle de ton entourage (petits-enfants, neveux etc.) si tu n’en as pas ?

Mon meilleur souvenir

La rentrée au lycée, fin du collège, début de ce qu'on nous vend comme l'autonomie, la cours des grands, la liberté... J'avoue pour une fois que l'excitation dépassait l’anxiété (pourtant bien présente). L'idée de faire de nouvelles rencontres et d'entrer dans un lycée tellement grand que tout le monde ne se connaitrait pas, ça m'emballait vraiment.

Mon pire souvenir

Chaque rentrée au collège... Les années collège ont vraiment été un calvaire que ce soit humainement ou scolairement. La 6e a quand même un petit goût de "pire" car on débarque dans un nouvel univers et pour le coup quand ça se passe mal, c'est amplifié. Je ne me souviens plus du déroulement exact du jour J mais il m'a laissé un goût amer du style "ah bah si c'est ça le collège, autant retourner en primaire".

La trousse

Promis je ne copie pas Bergamote Family, mais je crois que le stylo plume c'était l'accessoire indispensable et choisi avec minutie (avec la trousse en elle même mais la question porte sur l'intérieur). Il fallait qu'il soit à la fois à mon goût, au goût des autres, mais pas trop à la mode... Le reste suivait méthodiquement la liste de fournitures.

La rentrée de ma fille

Bon j'en ai vécu quelques unes maintenant. Généralement mon humeur suit celle de ma fille. Si elle est contente, anxieuse, stressée, excitée, maman suit. Et je me pose les mêmes questions existentielles sur l'emploi du temps, les profs, les copains... J'attends qu'elle rentre avec une grande impatience, guettant l'horloge une voir plusieurs heures avant qu'elle ne revienne.

Si vous souhaitez vous aussi répondre à ce TAG, faites vous plaisir. Comment faire?
- Ecrire un billet sur votre blog sur le thème de la rentrée scolaire
- Répondre aux 3 questions.
- Indiquer que vous répondez suite à mon billet en citant mon blog Mère Indign(é)e avec son lien (https://mere-indignee.blogspot.com/). 
- Expliquer la manière de procéder à ce Tag.



La balade

Les journées ne sont pas très passionnantes en ce moment, les échanges avec un bébé de trois mois étant quand même limités et restant à la maison. Mais il y a  un rituel auquel je ne déroge pas c'est la balade journalière.

En général c'est une sortie mère/fille avec loulou et parfois chéri nous accompagne avec le chien.

Ce qui est bien avec la balade, c'est que ça calme tout de suite Petit Prince. Une fois installé dans la poussette et quelques pas dehors, c'est généralement radical, les pleurs cessent. Il ne dort pas pendant la balade mais regarde tout ce qui l'entoure, joue parfois avec son doudou et nous abreuve de sourires. C'est aussi un moment où nous échangeons pas mal avec ma Puce, l'occasion de partager sa journée, de papoter de tout et de rien et souvent d'avoir de jolis fous rire.

Bon il arrive que ça ne calme pas Petit Prince, et qu'il chouigne ou pleure. Parfois aussi il se met à pleurer en cours de route et là j'avoue que la fin de la balade est longue quand on longe les habitations avec un bébé qui hurle. Dans ces cas là il rejoint les bras de maman et la Puce pousse la poussette vide.

L'inconvéniant quand le chien nous accompagne c'est qu'il n'a pas le même rythme et les échanges sont plus limités quand il faut suivre un chien qui avance à toute allure. Mais c'est un moment qui reste très agréable.

J'avoue que la balade seule n'a pas la même saveur et que je suis beaucoup moins motivée, mais je tâcherai de ne pas "zapper" ce rituel sous ce prétexte (ou de motiver chéri à venir avec moi dans ces cas là !)

Et vous la balade, c'est souvent? Avec qui?



Voiles des Anges

Je voulais vous faire partager un de mes gros coups de cœur !

L'association Voile des Anges permet aux parents endeuillés de faire graver le nom de leur ange sur la coque d'un bateau qui fera le tour du monde lors du Vendée Globe 2016. Ça peut paraître anodin, certains trouveront ça idiot, mais pour moi cela signifie qu'une partie de ma belle fera le tour du monde. Elle sera aussi accompagnée d'autres anges, dont je connais l'un ou l'autre des parents. Chacun y puise une source de réconfort, quelle qu'elle soit.
Le bateau sera également le moyen d'aborder différentes problématiques liées aux enfants comme la recherche pédiatrique et l'accompagnement des familles notamment et pourquoi pas de récolter des fonds pour pouvoir mener des actions concrètes dans ces domaines.
Je vous encourage à découvrir leur site internet.

Source : http://www.voiles-des-anges.fr/

La rentrée au lycée ou maman prend un coup de vieux

La journée avait plutôt mal commencé il faut le dire, Petit Prince ayant décidé de pleurer pendant une heure avant l'heure de réveil de la Puce... Et c'était une journée spéciale puisqu'elle rentrait au lycée ! Alors autant vous dire que les pleurs de monsieur, risquant de la réveiller une heure trop tôt, ça me stressait pas mal (sans compter qu'une heure de pleurs, c'est une heure où maman ne sait pas quoi faire pour arriver à le calmer... Relevons au passage qu'il aura fallu uniquement 5 mn à chéri descendu à cause des hurlements pour y arriver... Bref la journée commençait bien !).

La rentrée au lycée c'était quand même super important, un gros cap, pour la Puce, mais pour maman aussi ! Non par ce que 14 ans bientôt 15 je survis encore, mais le lycée... Outch le coup de vieux dans les dents !!!

Bref, la Puce se prépare comme pour le collège (un peu de maquillage en plus), prends le même petit déjeuner, est emmenée par la même maman de copine. Jusque là le traumatisme ça va, je survis !

Matinée classique, un petit texto de ma puce à midi tout va bien (je réussis à lui soutirer sous la torture - ou presque - qu'elle est dans la même classe que sa copine mais ce sera tout ce qu'elle daignera lâcher "bah et la surprise maman"...) Screugneugneu maman trépigne, et les heures paraissent longues jusque 17h.

La puce arrive enfin... Premier verdict :
- les garçons sont tous moches (ou presque) dans la classe ;
- les profs moui "ça va, surtout le prof d'EPS qui est canon, je vais aimer le sport. Mais la prof de français, j'espère que je ne l'aurai pas en 1re ça ne va pas le faire "!
- l'emploi du temps est pourri (5h de trou le vendredi une semaine sur deux, et 4 heures le jeudi une semaine sur deux...), vive la classe fourre-tout (comprendre "on a mis toutes les options choisies par peu de monde" donc va caler 5 emplois du temps différents) ;
- la cantine est super grande et plus de choix ;
- on peut sortir quand on veut du lycée (comprendre "quand j'aurai 5 heures de trou le centre commercial est à 3 arrêts de tramway").

Bon maman est à moitié amusée, à moitié rassurée. Les années défilent et le lycée ne me parait pourtant pas si loin (20 ans déjà pourtant...). Je ne suis pas sûre d'être rassurée quand je pense aux bêtises que j'ai pu y faire mais bon...

Allez, la conduite accompagnée c'est dans sept mois, nouveau coup de vieux en perspective !


Frère et soeur

Une de mes grandes inquiétudes quand on a commencé à parler bébé avec chéri c'était ma fille. Pour remettre dans le contexte, ce blog a débuté il y a cinq ans, ainsi que nos essais bébés. Elle avait alors à peine 10 ans et le contexte familial n'était pas évident pour elle. Mais elle avait une grande envie de ne plus être fille unique.

Les questionnements et les doutes ont bien évolué en 5 ans ! Si les premiers temps on s'inquiète toujours d'une éventuelle jalousie, ça n'a pas été mon cas. En garde alternée, comment allait-elle vivre d'être moins à la maison que son frère. Arriverai-je à conserver notre relation si particulière et à la préserver? J'ai eu aussi peur qu'elle tienne le rôle de "petite maman" et non de grande sœur. Et quand les essais ont sérieusement été remis en cause, j'ai surtout été inquiète de savoir comment elle vivrait le fait qu'il n'y aurait pas de frère ou soeur.

Et puis je suis tombée enceinte... On savait qu'il y aurait une chance que ce soient des jumeaux et elle espérait que ce soient un garçon et une fille. Elle a été très présente pendant la grossesse et d'un grand soutien. Bien sûr la perte de la belle a été très difficile pour elle aussi, mais elle a su gérer les choses et on en parle facilement.

Mon plus grand plaisir est de voir mes deux amours ensemble. Je pourrais les regarder pendant des heures, elle le tenant ou jouant avec lui et lui la regardant intensément, lui faisant ses plus beaux sourires. J'étais presque jalouse au début car il ne souriait presque qu'à elle ! Elle s'occupe de lui, fais du baby sitting, prend des dizaines de photos par jour... La relation qui s'établit surpasse ce que je pouvais imaginer. J'ai hâte de la voir évoluer avec le temps.

Et vous, les relations frère et sœur au début c'était comment?

Photo réalisée par la grande sœur. Je fonds !

Premiers troubles

Hier nous avions rendez-vous chez le cardiologue du petit prince. La fin de trois mois d'angoisse et de traitement, ça valait bien un petit billet pour vous expliquer tout ça. J'en profite pour étrenner la catégorie "Premières fois" et promis, la prochaine sera plus gaie !

Tout a débuté par une visite de contrôle chez la sage-femme, que nous avions déjà vue deux jours avant. Elle n'était pas convaincue par sa prise de poids et nous avions fixé un nouveau rendez-vous, au 11e jour du petit prince.

Côté poids, tout allait bien... mais la sage-femme remarque (mais ne me le dit pas) que son cœur bat très vite. Nous attendons une demi-heure et un biberon pour voir si cela se calme. Ce n'est pas le cas, elle téléphone aux urgences pédiatriques et nous y envoie, tentant tant bien que mal de me rassurer.

Arrivée aux urgences, où il faut le dire, petit prince a été pris en charge a vitesse grand V. A peine arrivés, un interne vient nous chercher et nous emmène pour les premiers examens, pendant que papa (que j'ai quand même récupéré au passage), s'occupe de l'administratif.

L'interne n'arrive pas à trouver le pouls... Il s'avèrera, comme on nous l'expliquera plus tard, que la machine ne le détectait pas car trop rapide, il faisait des pics à 300 battements par minute...  S'en suivent trois heures d'examens, prise de sang, manipulations et médicament pendant lesquelles nous ne savons pas trop ce qu'il se passe. Maman en pleurs, papa qui gère comme toujours et tente de me réconforter autant que possible.

Verdict : tachycardie supra ventriculaire. Un petit truc dans le coeur de bébé n'est pas tout a fait fini d'être formé et le sang circule beaucoup trop vite. Il restera trois jours sous surveillance, maman ou papa guettant le moindre bip des appareils ou le moindre pic. Comme son coeur n'a pas recommencé à s’emballer, ils le libèrent donc. Pour la suite : 3 à 6 mois de traitement et un "ça peut recommencer... ou pas. Surveillez ses changements d'humeur."

Alors... Comment dire... Petit prince n'est pas le plus régulier dans ses biberons, dans ses phases de sommeil, donc difficile à surveiller. Alors on apprend à prendre son pouls, tant qu'on arrive à le sentir c'est que ça va... Si on ne le sent pas direction les urgences. Ce que nous ferons trois jours plus tard suite à une visite chez le médecin. Mais tout va bien... Ouf !

Trois mois plus tard, quelques frayeurs et de nombreuses craintes de maman (à papa "il est amorphe là non? on ferait mieux d'aller aux urgences tu crois?" papa moitié sérieux qui vérifie toujours, moitié moqueur de mes inquiétudes), le cardiologue est rassuré, nous aussi. Nous arrêtons le traitement. Il y a toujours un risque de récidive mais bien moindre.

On n'a pas fini de s'angoisser, mais je crois que c'est le lot de tous les parents !

3 mois !


Et voilà, mon petit prince a 3 mois. J'avoue je n'ai rien vu passer...Visite chez le pédiatre, dans l'ensemble tout va bien. C'est l'occasion de faire un petit bilan.

3 mois c'est... plein de bonheur ! Et entre autre :
  • 60 cm d'amour ;
  • des centaines de sourires ;
  • des heures à le regarder dormir ;
  • des tonnes de câlins et de bisous (j'avoue c'est plutôt unilatéral pour le moment, mais il participe à sa manière !) ;
  • des gazouillis et areuh que je tente d'interpréter ;
  • des temps d'éveil et de "jeu" de plus en plus longs, il accepte maintenant de passer un peu de temps sur le tapis d'éveil. Je pourrais passer des heures à le regarder s'émerveiller devant Sophie la Girafe...
Mais c'est aussi :
  • plus de 900 couches changées ;
  • plus de 700 biberons donnés ;
  • déjà un séjour à l'hôpital et trop de médicaments ingurgités ;
  • trop peu d'heures de sommeil (je crois que ça mérité un article à part entière...).
Allez dans quelques mois on ne se souviendra que du positif !
Joyeux mois-niversaire petit prince !

Biberon, la sérenité... Ou pas !

Future maman de jumeaux, j'ai longtemps hésité à tenter l'aventure de l'allaitement. Cela s'était très mal passé pour ma fille mais ça me paraissait en même temps important. Je pensais choisir lors du premier peau à peau, faire la tétée d'accueil. Quand la césarienne s'est décidée, on m'a demandé immédiatement "allaitement ou biberon". Je n'ai pas réfléchi et dit biberon.

Premier signe à la maternité que monsieur ne ferait pas comme tout le monde, il ne tenait jamais plus de deux heures entre chaque biberon et buvait de petites quantités. Retour à la maison identique… Je me suis d'abord dit qu'il devait s'acclimater. Que neni ! Il aura fallu quasiment deux mois pour que monsieur espace ses biberons toutes les trois heures, buvant des quantités allant du simple au double en fonction de ses envies.

Il m'aura fallu à moi plus de deux mois et 3 avis de médecins différents, pour accepter l'idée que mon fiston ne rentrerait pas dans la norme et qu'il se comporte comme un bébé allaité. "Non monsieur le pédiatre, petit prince ne prend pas 5 biberons mais 7 et non je ne peux pas le limiter car si je le fais il ne se rattrape pas au biberon suivant !". 

Au final je me dis que ce besoin de caler les biberons à un nombre et une quantité exactes est plutôt fait pour arranger les parents non? Pourquoi un bébé allaité boirait à la demande et un bébé au biberon devrait il rentrer dans des cases?

Et vous? Bébé allaité ou au biberon? Bébé est-il réglé comme du papier à musique?

Opération #Weloveprema

Il y a deux semaines, j'ai découvert le blog de Belle enceinte, un blog très sympa, intéressant, bref depuis je suis...

Belle enceinte m'a proposé de faire partie de sa team #Weloveprema. Et j'ai vraiment bien aimé le principe alors j'ai foncé !

Il s'agit de personnaliser des bodies qui seront ensuite donnés à un service de néonat. Un concours avec des cadeaux pour l'équipe gagnante, déterminera celle qui aura réalisé les plus beaux bodies.

Si vous avez envie de participer, en donnant des idées, en customisant des bodies, même sans faire partie de l'équipe, n'hésitez pas !


Le jour ou tout a basculé


Le précédent article a été initialement publié le 14 mai… Deux semaines avant l'accouchement. Il s'en est passé des choses, en deux semaines. 

Si vous êtes enceinte ou sur le point d'accoucher, je vous conseille de reporter votre lecture de ce billet.
Tout d'abord, un petit séjour à l'hôpital le week-end du 17, suite à une chute (merci le chien qui boit et qui en met partout... c'est bête les chutes)… Pour simplifier, j'avais tellement mal au bassin que je ne pouvais pas mettre un pied devant l'autre et étant enceinte. Comme toute femme enceinte, je n'avais le droit à aucun anti douleur à part le paracétamol ce qui n'est pas très efficace passé un certain stade (enfin si... la morphine meuh bon à choisir on évite). Le médecin de garde envisage d'avancer la césarienne mais mon médecin m'annonce le lundi qu'il n'en est pas question car les bébés seraient encore prématurés. Bref, allant quand même un peu mieux et l'hôpital ne pouvant rien faire, je rentre à la maison après une échographie de contrôle montrant que tout va pour le mieux.

Mercredi 21, monitoring à l'hôpital tout va bien. RDV est pris avec ma sage-femme pour un nouveau monitoring le lundi suivant.

Lundi 26, la sage-femme arrive pour le monitoring de contrôle. Après avoir cherché la pitchoune en vain, elle m'envoie à la clinique pour s'assurer par échographie que tout va bien. Me disant qu'avec des jumeaux cela est très fréquent et qu'il n'y a sans doute aucun souci. Nous partons donc à la clinique, les mains dans les poches.

Seulement, la sage-femme non plus ne trouve pas ma belle au monitoring… Mon médecin monte donc pour une échographie et tout s'enchaine beaucoup trop vite. Ma belle semble s'être éteinte, il ne trouve pas son petit cœur. Il déclenche donc une césarienne en urgence et sous anesthésie générale car je suis sous anticoagulants. Le temps presse, on ne sait pas ce qui s'est passé et mon prince est peut-être en danger. Je suis effondrée, je n'ai pas le temps de réfléchir que je suis déjà au bloc, me demandant si je vis un cauchemar, s'il y a une chance que ma belle soit encore en vie. À peine 2 heures plus tard je me réveille et la sage-femme m'apporte une photo de mon fils qui est en néonat. Il va bien mais la césarienne a eu lieu à temps car un nœud au cordon le menaçait aussi… Pas de photo de ma puce, elle n'a pas survécu et est sans doute morte déjà depuis 24 ou 48 heures.

En une journée, je suis passée de déjà maman et future maman de jumeaux à maman et mamange. C'est déjà bien d'être maman, j'ai ma puce et le plus beau des bouts de chou. Je suis dévastée mais n'ai pas le temps de m'apitoyer, j'ai mon fils à gérer. Le papa assure comme un chef et cela m'aidera beaucoup cette première semaine. La grande sœur aussi encaisse bien, sans doute prends t'elle beaucoup sur elle mais cela m'aide aussi à faire face.

J'écris ce billet deux mois et demi plus tard, mon loulou va bien et toute la famille aussi. Ce blog ne sera pas celui d'une maman de jumeaux, mais j'ai décidé de le faire vivre, de vous y raconter l'évolution de la famille, d'y pousser quelques coups de gueule, d'y raconter aussi bien sûr mes coups de cœur. Et cette fois-ci promis je m'y mets sérieusement !

J-15

Et voilà, la date a été fixée. S'agissant de jumeaux, nous ne laisserons pas la nature faire son oeuvre. Le 30 mai, la famille va s'agrandir, deux minis nous vont faire leur entrée dans notre vie.

8 mois que je les porte et pourtant, il est bien difficile de se projeter. Si prêt de leur arrivée, la réalité nous rattrape et il faut commencer à réfléchir à l'après.

Oui mais l'après c'est quoi? Tout d'abord il y a l'accouchement, ses risques... Une césarienne car le premier bébé est en siège. Les quelques jours à la maternité ne vont pas être drôles et de tout repos à cause de ça. J'espère malgré tout pouvoir profiter d'eux! Et même si nous nous éloignons du risque, pendant longtemps j'ai eu peur de leur éventuelle prématurité...

Ensuite il y a le retour à la maison. Comment allons nous savoir gérer le quotidien? Quelle maman serai-je, 15 ans après la venue au monde de ma puce? Quel papa sera chéri? Et l'arrivée de ces deux loustiques ne risque t'elle pas de beaucoup perturber ma puce? Elle qui a un cap à passer cette année avec son brevet des collèges puis son entrée au lycée?

Beaucoup de questions mais aucune réponse pour le moment, alors on se contente d'imaginer ce que l'on peut, en espérant que tout se passe bien et en se disant que de toute façon on fera au mieux. Quoi qu'il advienne. J'ai déjà une famille formidable, qui va s'agrandir, qui vivra de nombreux moments de joie, certainement aussi des difficultés. Mais nous y ferons face.

- Copyright © Mère indign(é)e - Hatsune Miku - Powered by Blogger - Designed by Johanes Djogan - Google+ -