Archive for octobre 2011

Le Guide du routard galactique - Douglas Adams



Je tiens à préciser que vous ne trouverez sans doute plus ce livre sous ce nom, un célèbre guide ayant souhaité qu'il ne soit plus utilisé. Le titre de remplacement Le Routard galactique, a lui aussi été supprimé. Il existe finalement sous le nom Le Guide galactique.



Remettons les choses dans le contexte, ce livre est tiré d'une saga radiophonique de la fin des années 70 et fait partie d'une trilogie... en 5 volumes. Un humour qui m'a tenue en haleine de bout à bout. Jeux de mots, personnages déjantés, situations ubuesques : un mélange qui fait mouche.

Tout commence lorsque Arthur Accroc, citoyen anglais moyen, assiste à la destruction de sa maison afin de créer une autoroute, avant d'assister à la destruction de la Terre par les Vogons afin de créer une voie express hyperspatiale.

Son ami, Ford Escort, extra terrestre originaire de Béletheuse, le sauve et l'emmène en astrostop à travers la galaxie. Pour les aider "Le Guide du routard galactique" dont la devise est : Pas de panique.

On découvrira, entre autre :
- les problèmes métaphysiques du Maître de l'univers,
- le plat du jour du "Dernier restaurant avant la fin du monde",
- le King a-t'il été oui ou non enlevé par des extraterestres?
- pourquoi j'ai appelé mon blog "ma vie, mon univers et le reste".

Ce résumé ne rend pas justice à cette trilogie et n'en résume qu'une infime partie. Je ne peux que vous conseiller de vous y plonger ! Seul petit bémol, tout le monde n'accroche pas à cet humour complètement décalé. A prime abord, je n'aurais jamais pensé adhérer, et j'ai été conquise.

Ah... Il faut préciser que le livre a été adapté en film sous le titre H2D2, sans commune mesure avec le livre de mon point de vue.

FIV 2e essai, ou la pire des déceptions

Bon j'avoue je gâche un peu avec le titre.

Je ne referais pas le descriptif du traitement, c'est le même. Avec des doses d'hormones plus fortes (et les sautes d'humeur proportionnelles).

Grosse différence cette fois ci ! Après quelques frayeurs, on m'annonce que nous allons aller jusqu'à la ponction (étape pendant laquelle les ovocytes destinés à devenir des embryons sont récupérés). La ponction se déroule sous anesthésie générale (dans mon centre), je rentre donc le matin à l'hôpital et ressortirai en fin d'après-midi. Chéri quand à lui donne de sa personne, afin que nous ayons tous les éléments ! Bonne surprise, 9 ovocytes ont été ponctionnés et inséminés. Mais ça ne signifie pas forcément que cela finira bien. Restent encore plusieurs étapes.

Deux jours plus tard, nous retournons chéri et moi à l'hôpital. On nous annonces que 5 embryons ont bien évolué (c'est à dire que la division cellulaire s'est faite correctement et qu'ils sont aptes à être implantés). 2 d'entre eux sont donc nichés en moi.

Viennent les 15 jours les plus longs de ma vie à tenter de sentir le moindre symptome, tout ce qui pourrait me dire si oui ou non un être est en train de grandir en moi.

Enfin le jour fatidique est arrivé, le test se révèle positif. Mais... après prise de sang les taux sont un peu bas. Il faut donc surveiller et pendant 2 longues semaines, nous constatons que le taux n'évolue toujours pas correctement. L'hôpital ne semble pas s'inquiéter puisqu'on ne m'appelle pas. Le laborantin quant à lui me conseille de vérifier si tout va bien.

Je me rends donc chez mon gynécologue et le verdict est sans appel : grossesse extra utérine. L'embryon a bien grandi mais au mauvais endroit... Direction les urgences. Je suis très déçue car un week-end chez ma maman pour me détendre était prévu. Le médecin qui souhaite voir un peu l'évolution m'autorise à partir à la condition expresse que je revienne immédiatement à la moindre douleure. Ce qui sera le  cas.

Retour aux urgences deux jours plus tard, après 4 heures d'attente on m'admet pour que la GEU soit traitée chimiquement. Je ressors le soir même.

Psychologiquement, encore une fois c'est très compliqué : tristesse, culpabilité, incompréhension. Chéri quant à lui se sent bien inutile. Mais il y a aussi de l'espoir, car il reste 3 embryons, donc une autre possibilité et surtout un traitement beaucoup moins lourd normalement.

FIV, premier essai ou le pétard mouillé

Et voilà, après encore deux bons mois d'attente, le jour J est arrivé et le traitement commence.

Physiquement le traitement c'est ça :

Au-delà d'une bonne dose d'hormones à l'état pure par injection pendant 40 jours (merci chéri de supporter mes sautes d'humeur, mes coups de déprime...), c'est une organisation militaire.
Premier point : des piqûres tous les soirs, comme c'est assez simple je me les fais moi même, mais comme ça doit être fait à heure pile, c'est toute une organisation pour le boulot et les sorties !

Après une quinzaine de jours de ce traitement, on surveille, et on ajoute un deuxième traitement par piqûre. Et aux horaires astreignants du soir, viennent s'ajouter des prises de sang et échographies le matin (pas tous heureusement!). Entre 7h30 et 9h en fonction de l'attente, puis les appels entre 14h et 16h pour avoir les résultats. Car le traitement peut évoluer tous les jours.

Bref, c'est un peu le parcours de l'organisation. J'ai eu la chance de pouvoir prévenir mon employeur et lui expliquer la situation, il a donc toléré plutôt bien cet emploi du temps draconien.

15 nouvelles journées d'attente, et le verdict tombe. Arrêt du traitement qui n'a pas pris.


Psychologiquement c'est ça :

Coup de massue. Non seulement il faut tout recommencer d'ici 2 ou 3 mois, mais est-ce que cette fois il marchera?

Pendant 40 jours, les hormones ça travaille le corps, mais je ne me reconnais plus. De mauvais poil 24 h / 24, à fleur de peau, d'humeur changeante, et je déteste ça !

Le côté humain est aussi un peu dur à gérer. A l'hôpital, étant donné le nombre de personnes à traiter (nous sommes 30 chaque matin pour les examens !) le côté humain n'est pas génial et on se sent un peu lâché dans la nature. Les personnes qui sont au courant ne peuvent pas forcément comprendre malgré leur bonne volonté. Un chéri qui malgré toute sa gentillesse ne pourra jamais se mettre à ma place.

Mais il y a aussi les forums, les rencontres à l'hôpital, de filles super sympa qui vivent la même chose, qui galèrent aussi plus ou moins. Une entraide de fou et des personnes qui comprennent. Et un soutien sans faille de chéri, des amis et de la famille qui sont au courant. Ça aide beaucoup !

L'AMP ou le parcours du combattant

Ce blog c’est aussi l’occasion de raconter notre parcours dans l’univers de l’AMP (ou Assistance Médicale à la Procréation, aussi appelée PMA - Procréation Médicalement Assistée). 

Cela faisait deux ans que chéri et moi essayions de faire un petit frère ou une petite sœur à ma puce. Comme cela trainait, nous nous sommes décidés  à en parler à notre médecin, persuadés comme beaucoup que nous repartirions avec quelques bons conseils et l’esprit un peu plus détendu. Ce ne fut pas si simple (et ça ne l’est toujours pas d’ailleurs…). En premier, il a fallu passer par une batterie de tests tout plus désagréables les uns que les autres. 

Après un mois de tests, nous retournons fébriles chez le médecin. Et le couperet tombe, non seulement nous n’avons quasiment aucune chance de réussir à avoir un enfant naturellement mais en plus, les méthodes les plus simples (aide par les médicaments ou insémination artificielle) ne sont pas pour nous. Il nous redirige vers un confrère spécialisé en infertilité.

J’ai eu la chance de tomber enceinte de ma puce dès que nous avons tenté d’avoir un enfant. Je n’imaginais pas, même si je le craignais être confrontée à ce type de problèmes. Mais un papa différent, et une maman qui vieillit, ça fait toutes la différence (et oui pour certaines à 30 ans nous commençons déjà à avoir du mal à concevoir).

1er rendez-vous ou premier pas dans l’inconnu.

C’est après trois mois et trois heures d’attente que nous rencontrons enfin le médecin. Je reste sidérée du nombre de personnes confrontées à des problèmes de procréation. Cela ouvre un débat, certains pensent que nous poussons trop loin le désir d’enfant. Je pense aussi que la vie que nous menons ne favorise pas la nature. Après avoir regardé longuement nos examens, il nous explique ce qu’est la Fécondation In Vitro, et plus spécifiquement les méthodes « IMSI » ou « ICSI ». Des termes bien barbares pour dire qu’après un long traitement, on prend les ovules de la maman, les spermatozoïdes du papa, on mélange le tout et on les regarde grandir avant de les remettre dans la maman. Les termes IMSI ou ICSI sont deux techniques plus évoluées pour les cas plus difficiles.
Bref, au sortir du rendez-vous je ne sais pas quoi penser. Plutôt bien que l’on nous dirige directement vers les techniques qui semblent les plus efficaces. D’un autre côté, nous avons grillé avant d’avoir commencé toutes les chances que nous laissaient les autres techniques.
Une réunion nous permet d’en savoir plus sur le cycle de l’AMP. Je ne peux m’y présenter car je commence tout juste un nouveau boulot, et je ressors plus inquiète qu’autre chose des explications que me donne chéri.
Une attente plus longue nous attend avant de commencer le premier traitement. A lire l’explication du protocole c’est un peu flippant : médicaments, piqûres tous les jours, puis surveillance par échographies et prises de sang pour vérifier le bon déroulement du traitement.
Dans un prochain billet, le 1er essai !

Le Miroir de Cassandre - Bernard Werber



Comme je le disais dans mon premier message sur ce blog, je lis pas mal. Je me suis dit que je pourrais vous faire partager mon ressenti sur les livres que je lisais.

Je commence donc par "Le Miroir de Cassandre" de Bernard Werber.
L'accroche : "Et vous, que feriez vous si vous pouviez voir le futur et que personne ne vous croie".




Il faut savoir qu'à la base je suis une grande lectrice de Bernard Werber. Découvert sur le tard avec les Thanatonautes, j'ai lu tout ce qu'il a écrit. Je m'étais un peu lassée car nous retrouvons les même concepts dans chacun de ses livres, une fois qu'on les appréhende bien cela devient répétitif. J'ai donc réfléchi avant de me lancer sur ce livre.

À vrai dire, Le Miroir de Cassandre est dans la même lignée que ses autres livres. Il se sert d'ailleurs de ses précédents ouvrages pour illustrer son propos. La différence par rapport à beaucoup de ses précédents livres est qu'il se veut réaliste. Mais je n'arrive pas à m'identifier aux personnages ou à croire à ce qui se déroule. L'auteur traite de beaucoup de différents sujets de société : l'autisme, l'avenir de l'humanité, l'exclusion... Malgré des personnages très poussés, une histoire à priori intéressante, des messages intéressants, j'ai du mal à terminer le livre : fourre-tout de certains  concepts que l'auteur a déjà exploités, longueurs.

Je reste donc sur un avis mitigé. Si je n'avais pas déjà lu les autres livres de Bernard Werber, peut être me serais-je laissée plus facilement emporter par l'histoire et les personnages.

Le déménagement en province, ou le début d'une nouvelle vie

Et bien après un an et demi loin de ce blog, je me suis dit qu'un déménagement était l'occasion de m'y remettre.

Donc en ce mois de février 2011, une opportunité a été offerte à chéri. On lui a proposé de travailler depuis la province. Il faut savoir que notre désir depuis longtemps était d'emménager en Touraine. Un peu de réflexion et nous nous décidons ! Il faut que tout aille vite, si nous voulons que la puce fasse sa rentrée en 5e en Touraine.

Première étape, recherche d'une maison à distance, pas évident ! Je ne compte pas les heures (et le forfait explosé) passées au téléphone pour restreindre au maximum nos visites aux maisons "idéales". Mais nous avons eu de la chance car à notre premier week-end de visite : coup de cœur ! L'offre est rapidement acceptée et nous avons un poids de moins sur les épaules.

Deuxième étape, la vente de l'appartement : une autre paire de manche. Les agences sont confiantes, l'appartement partira en 15 jours. Nous choisissons de mettre en vente en mandat exclusif. Grosse erreur ! Après un mois non concluant, un prix apparemment largement surévalué, nous décidons de baisser le prix et d'ouvrir à d'autres agences. Il faudra trois mois et une offre annulée pour réussir à le vendre.

Arrive le mois de juillet, et le déménagement. Je termine mon contrat de travail le 13 et nous déménageons le 25. La puce est en vacances chez son père pour nous simplifier les choses. Son inscription au collège est validée et nous partons l'esprit tranquille. Les sentiments sont mitigés, je suis anxieuse (de trouver du boulot entre autre), heureuse (un rêve qui se réalise c'est pas tous les jours !) et tout de même triste (de quitter les amis qui me sont chers).

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