Opération #WeLovePrema (2)

Je vous en ai parlé ici, je participais à l'opération #WeLovePrema, qui vise à récolter puis customiser des bodies qui seront distribués à des services de néonatalogie pour les bébés prématurés.

Vendredi avait lieu la cérémonie de remise des bodies à l'association SOS Préma pour la région de Nantes.

La soirée

Notre équipe comptait 10 membres, dont je ne connaissais réellement qu'une personne, Belle Enceinte. Nous sommes parties à 3 et le trajet en voiture a été l'occasion de faire la connaissance d'une autre super maman, que j'ai tout de suite appréciée. Les 2h30 de route ont donc défilé assez vite (le retour a été un peu plus dur!). A l'arrivée, nous retrouvions un 4e membre de l'équipe et c'était parti pour une belle soirée en perspective.

Lieu de rendez-vous : un restaurant dans Nantes : Madam Blo. J'avoue qu'en voyant le lieu, assez petit j'ai eu un peu peur (la foule et moi ça fait deux et on nous annonçait 45 adultes et 25 enfants). Mais l'ambiance était très sympa et la qualité de la cuisine au rendez-vous !

En plus de l'équipe organisatrice, des représentants de l'association et des équipes, il y avait pour passer une bonne soirée : un studio photo (étant arrivées en premier nous avons pu profiter un maximum du dispositif!), un masseur et deux partenaires : les lunettes bébé Ki et La et les toiles Bébé Toile.

Nous avons visionné une vidéo de l'ouverture des colis par l'équipe SOS Préma et la marraine de l'opération Elodie Gossuin. Moment d'émotion !

Le bilan

L'équipe pensait récolter 3 000 bodies et finalement il y en aura eu 6 000 sur toute la France ! Quand on pense que ce sont plus de 60 000 prématurés qui naissent en France chaque année, cela semble peu, mais ce n'est tout de même pas rien. Vert Baudet, partenaire de l'opération, en avait fourni 1 200, les équipes n'ont donc pas chaumé pour en trouver d'autres.

Pour Nantes, 500 bodies ont été customisés et transmis par les différentes équipes, dont 200 pour la notre. Une remise de prix a eu lieu pour les trois "meilleures" équipes, selon des critères de nombre mais aussi esthétiques et nous avons reçu le premier prix pour la région.



C'est la fin d'une belle opération à laquelle je suis assez fière d'avoir participé.

Partante pour recommencer si elle se renouvelle !

Bilan d'une année riche

Mieux vaut tard que jamais ! Ce billet a été écrit début janvier et je devais le publier le 7. Il m'a fallu un peu de temps pour finalement me décider à le lancer. Je voulais donc faire le bilan de cette année qui a été très riche à tous points de vue. Mais ça n'est pas aussi simple qu'il y parait. Si je devais résumer en un mot cette année ce serait : ambivalence. J'ai vécu le meilleur comme le pire tout au long de cette année. Alors pour résumer 2014, ça a été :

5 mois de grossesse

L'année commençait fort, j'étais dans mon 4e mois de grossesse, un CDD qui commençait pour une société que j'apprécie et avec laquelle tout se passe bien. La grossesse se déroulait bien, pas trop fatiguée, un premier trimestre au top.

Suivirent cinq mois de grossesse plutôt paisibles et des loulous qui évoluaient bien mais aussi trois hospitalisations pour des soucis plus ou moins inquiétants.

2 naissances

2 naissances mais un seul bébé... Un des plus beaux jours de ma vie mais sans doute le pire.

7 mois en tant que maman d'un jeune bébé

Alors là... 7 mois de bonheur et d'émerveillement, pour lui, pour ma fille et leur relation, pour chéri qui devient papa. Mais aussi 7 mois de fatigue, de combat, d'angoisses.

En janvier je peux enfin dire que loulou fait ses nuits (et pas que, c'est qu'il a du sommeil à rattraper ce petit bonhomme), il est traité pour son RGO, n'a plus de problème de cœur. Ouf je respire enfin.

Mais ce fut aussi une année comme une autre

Ma puce grandit encore et toujours, a passé son brevet, est entrée au lycée. Elle m'emplit de joie et de fierté. Les inquiétudes d'ancienne maman sont toujours là, mais les bonheurs que cela engendre aussi.

Nous avons fêté un Noël et un Nouvel an, 3 anniversaires, comme chaque année, mais nous étions un de plus.

Nous avons pris nos marques et le quotidien a repris son cours, géré les imprévus.

En tout cas, cette année "ambivalente" sera aussi inoubliable à plus d'un titre.

Et vous, si vous deviez résumer votre année en 1 mot, quel serait-il?

Et surtout...
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Formation

Ce blog végète depuis quelques semaines. Il y a plusieurs raisons, mais la principale, je vous en ai parlé ici il y a longtemps. Vous n'êtes peut-être pas au courant, mais j'ai entamé il y a deux ans 1/2 une formation par correspondance de Community Manager (si vous maîtrisez un peu internet vous savez sans aucun doute ce que c'est sinon j'expliquais ça dans l'article précédent).

J'ai fait un petit bilan à six mois de la fin de la formation : j'étais vraiment à la bourre !!! J'avais rendu 1/3 des devoirs. L'avantage d'une formation par correspondance : on la suit à son rythme. L’inconvénient : si on ne se met pas de gros coups de pieds aux fesses, ça n'avance pas tout seul. Et si je ne le faisais pas, la formation allait se terminer sans moi.

Comme ce serait super idiot d'avoir dépensé une petite fortune pour une formation que je n'aurai pas validée, j'ai donc mis un sacré coup de collier depuis un mois 1/2 et rendu autant de devoir que les deux années précédentes. Mais je ne dois pas lâcher le morceau et je continue, par ce que le jour où je trouve du travail, je vais avoir beaucoup de mal à suivre le rythme et j'espère que ça va arriver rapidement (je vous ai dit que mon congé maternité est terminé? Non? Bah voila.)

Côté école, du positif et du négatif.

Le positif

  • Une formation complète, qui m'a permis d'appréhender le métier un peu mieux. 
  • J'ai aussi mis le pied dans le marketing (la matière qui m'échappait complètement, même si je me rends compte maintenant que j'en ai déjà fait sans m'en rendre vraiment compte), les aspects juridiques du web... Des notions que je n'avais que très vaguement.
  • Les formateurs sont à l'écoute et disponibles pour des questions, mais aussi pour nous guider et conseiller sur l'après formation.

Le négatif

  • Un trou de neuf mois dans le rendu de mes devoirs et pas un seul appel de l'école pour savoir où j'en suis, si je m'en sors etc.
  • Des cours qui n'entrent parfois que succinctement dans les détails, il faut quand même aller chercher un bon bout des informations par soit même si on veut avoir une connaissance poussée dans une matière (et encore hein).
  • La formation a pas mal évolué en deux ans et je ne m'y retrouve pas toujours car on ne nous prévient pas forcément au fur et à mesure (tiens les options présentées au début ne sont pas les mêmes et n'ont pas le même coût que celui annoncé?).
En bref, si tu n'es pas hyper motivé, hyper autonome et ayant déjà certaines bases, passe ton chemin.
J'ai hâte d'en voir le bout et reboostée je réfléchis déjà à prendre une option quand j'aurais terminé la formation initiale. J'espère avoir terminé d'ici décembre en continuant à ce rythme. Le blog en souffre un peu je suis désolée mais je ne vous oublie pas ! J'ai plein d'articles en tête qui n'attendent que moi pour prendre forme.


Les anniversaires entre ami(e)s

Ma puce a 15 ans, ça en fait quelques uns des anniversaires ! Au début, c'était uniquement en famille. Et puis la puce grandissant, elle était invitée régulièrement aux anniversaires de copains ou copines. Du coup, difficile de passer cette étape.

Elle devait avoir 5 ou 6 ans la première fois que je me suis lancée. Un zest de fierté d'offrir un beau moment à ma puce, un brin d'organisation et beaucoup beaucoup d'angoisse.

La préparation

Il ne faut pas croire, mais 6 filles de 6 ans à gérer pendant quelques heures ça n'est vraiment, mais vraiment pas de tout repos ! En amont il faut prévoir :
- les invitations (bien en avance histoire d'avoir un maximum de réponses positives) !
- de quoi les nourrir (et que ça leur plaise hein l'anniversaire doit rester inoubliable, on privilégie donc les bonbons et gâteaux aux bâtons de céleri) ;
- des petits présents pour qu'ils ne repartent pas les mains vides et de quoi les occuper... C'est fou comme quelques heures peuvent paraître longues quand des enfants s'ennuient ;
- prévoir aussi idéalement une copine qui pourra épauler et papoter pendant ces longues heures :
- ah oui, on évite de rendre un enfant abîmé aux parents, ça fait mauvais genre. Donc on range tout ce qui tranche, blesse, gêne, intoxique...

Le programme

Déjà on compte une bonne heure pour déguster les gâteaux, souffler les bougies, ouvrir les cadeaux, bisous, embrassades et photos. Ouf !

Niveau activités, il y a la découverte de la chambre, des jouets "oh j'ai le même c'est génial" (5 mn d'occupation, manque de nouveauté). "Oh c'est quoi ça? Ça a l'air trop bien!" (15 mn d'occupation et bonus de fierté pour l'enfant). Par contre il faut aussi prévoir les deux heures de rangement de la chambre ensuite.

On essaie aussi de privilégier les activités qui permettent d'inclure tous les enfants pour éviter les groupes et les crêpages de chignon (l'enfant ayant du mal à se diviser en 4) : une année elles ont réalisé des bracelets en perles (bonus pour celles qui souhaitaient repartir avec le bijou créé).

Un DVD d'un concert quelconque, on dégage les meubles et ça danse, ça chante. Privilégier quelque chose de "connu" de nos têtes blondes et festif. On range donc Mozart ou Céline Dion et on privilégie un artiste contemporain et qui bouge. Cela devrait assurer un temps beaucoup plus calme ensuite.

Quelques activités pendant lesquelles les enfants pourront gagner des petits cadeaux prévus en amont (pêche à la ligne par exemple... mais peut-être plus à six ans). En tout cas la combinaison occupation + petit cadeau ça fait toujours son effet. A défaut, des petits sachets comportant quelques bonbons et une bricole ça fait toujours plaisir.

Bilan

Une après-midi de folie, beaucoup de fatigue, un appartement dans un bordel innommable, une chambre où on ne pose plus un pied, des jouets qui disparaissent. Mais surtout surtout, un enfant aux anges, des sourires à la pelle, des tonnes d'éclats de rire.

Et vous, avez-vous déjà organisé un anniversaire entre copains pour votre enfant? Des petits trucs pour que ce soit un moment inoubliable?

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Le tag en M

Je vous ai déjà parlé de Belle Enceinte, qui m'a donné envie de (re)blogger et qui m'a permis de faire partie de sa Team #WeLovePrema. Cette semaine Euh... Il y a un mois, elle m'a taguée, je m'essaie donc à l'exercice.

Le principe est simple, je dois me présenter avec des adjectifs commençant par la première lettre de mon blog, donc la lettre M ! De prime abord, je ne suis pas super inspirée, mais je vais y arriver ! C'est fou quand même le nombre d'adjectifs commençant par un M qui ne me correspondent pas du tout...

Maman : ce n'est pas un adjectif, mais difficile de me résumer sans me qualifier de maman. Depuis 15 ans déjà et depuis 5 mois à nouveau ! Étant donné la part de ma vie que cela représente, il fallait que ça figure dans la liste.

Maladroite : j'ai deux mains gauche et je me cogne dans tout ce qui traîne. De la table basse, à la porte en passant par Chéri ou la Puce s'ils sont sur mon chemin. Avec une fâcheuse tendance à me tordre la cheville à chaque nid de poule étant donné que je ne regarde pas devant moi.

Marquante : ça fait présomptueux dit comme ça, mais je me rends compte que je laisse rarement indifférent. On m'aime ou on me déteste rapidement, même si avec le temps (et l'âge) je suis devenue un peu plus passe-partout.

Moderne : je vis avec mon temps et ses technologies. J'essaie d'évoluer en fonction du monde qui m'entoure.

Mélomane : j'aime la musique, beaucoup. J'écoute de tout, du moment que la musique, le rythme, ou les paroles me parlent. Bon si le sens premier du terme mélomane est plutôt dirigé vers l'opéra, j'avoue ne plus trop en écouter.

Maniaque (ou pas) : j'ai un métier qui m'impose une certaine maniaquerie et dans ce cas, je déteste ce qui sort du cadre donné. Je peux en être exaspérante quand il s'agit des travaux réalisés par Chéri à la maison. Par contre, concernant le ménage... Hum... Non, là pas vraiment.

Magnifique, magique et surtout modeste : bon j'avoue là non. Mais mes enfants si, alors j'en prends un petit peu !

Voilà, j'espère que l'exercice vous a plu, peut-être avez vous découvert un peu plus sur moi. Je ne taguerai personne en particulier mais si le jeu vous plaît, n'hésitez pas !


Politesse et respect

La politesse et le respect… Je me dis parfois que ce sont des notions en voie de disparition, autant chez les adultes que chez les enfants.

J'ai été élevée par des parents très aimants, mais un papa strict (trop strict?), particulièrement sur la politesse et les règles de savoir-vivre. J'avoue qu'à 4, 12 ou 16 ans, ça peut énerver. Plus d'une fois j'ai soupiré, grommelé, en entendant ses remontrances à l'oubli d'un « merci », au fait de laisser parler les adultes avant de prendre la parole ou à mes mains mal disposées sur la table.

Et puis j'ai eu un enfant. Et j'ai vu d'autres enfants…

J'ai pris le bon et le moins bon de mon éducation en devenant à mon tour un parent, en voulant inculquer à ma fille les règles élémentaires afin qu'elle devienne une adulte dont je serai fière.

Alors je lui ai appris à dire « merci » « bonjour » et « s'il vous plaît ». Je lui ai appris à respecter les adultes bien sûr, mais les autres tout simplement. Dans ce qu'ils ont à nous apporter, dans leurs différences. Le respect c'est avant tout écouter l'autre, lui parler correctement et ça passe par la gentillesse.

Ma fille m'a bien écoutée, trop bien peut-être et vite il a aussi fallu que je lui explique que ce qui est essentiel pour moi ne l'est pas pour tous. Qu'il faut être gentil, mais que tout le monde ne l'est pas. Que même les enfants sont parfois méchants entre eux, voir cruels. Et qu'ils sont loin de tous se respecter, à l'image de leurs parents.

Il a fallu aussi que je lui apprenne à s'endurcir, à répondre parfois à la méchanceté. Qu'être gentil ce n'est pas se laisser marcher sur les pieds. Et qu'on peut le faire en restant respectueux et sans avoir à rougir de son comportement.

J'ai été désœuvrée face à ses questions, à ses incompréhensions. La ligne que je m'étais fixée me semblait pourtant évidente et facile à suivre. Et si je ne pouvais qu'être rassurée quand ma fille se trouvait au milieu d'adultes, généralement admiratifs de ses « bonnes manières », je l'étais beaucoup moins quand ces règles se retournaient contre elle à l'école, quand par exemple elle allait voir un adulte parce qu'on l'ennuyait et qu'on lui disait de se débrouiller.

Me voilà, 15 ans plus tard, fière de ce qu'elle est devenue, une ado respectueuse d'elle et des autres, qui me raconte sa vie, ses états d'âme et son quotidien. Sage, mais pas introvertie, sachant se défendre. Je me dis qu'une petite part de ce que j'ai tenté de lui enseigner lui a servi, ainsi que ces moments difficiles.

Me voilà, 15 ans plus tard, à nouveau maman, à m'interroger une nouvelle fois sur la manière d'élever mon fils. Une chose est sûre, je ne transigerai ni sur la politesse, ni sur le respect. En tout cas je ferai au mieux !

Le chat - Philippe Geluck

15 octobre, journée particulière

Nous sommes en plein dans « l'octobre rose » qui sensibilise au cancer du sein, mais le 15 octobre ne sera pas anodine pour moi comme pour beaucoup d'autres parents. C'est la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal.

Le deuil périnatal reste tabou, voir méconnu, pourtant ce sont plus de 7 000 familles touchées chaque année. Le deuil périnatal c'est simplement la perte d'un enfant pendant la grossesse ou dans les sept premiers jours de vie.

Je ne peux pas m'empêcher de mettre un « degré » dans ce deuil. J'ai fais une fausse couche, perdu un bébé à terme, ce sont deux douleurs différentes et je n'ose imaginer ce que serait la perte d'un enfant au bout d'une heure ou de quelques jours. Mais quelle que soit cette peine, il faut, si ce n'est la comprendre, la prendre en compte, ne pas la minimiser.

Je lis ou entends trop de paranges, dire qu'ils ont entendu ce type de phrases ou d'autres :
« Vous êtes jeunes vous en aurez d'autres »
« Mieux vaut maintenant que plus tard »
« S'il est parti c'est sans doute mieux comme ça, quelque chose devait clocher »
« Au moins vous ne l'avez pas connu »
Dans d'autres cas, certains font « comme si de rien n'était ».

L'une comme l'autre situation est difficile à supporter. En tant que paranges, on ne demande pas grand chose, ou peut-être beaucoup. Simplement reconnaître l'existence de cet être et ce droit au deuil, à la tristesse, à l'incompréhension ou même à la colère. Comme tout deuil il passera par plusieurs étapes qu'on ne doit pas renier pour arriver à remonter la pente.

Heureusement, la majorité agit et réagit comme nous l'espérons, mais comme souvent, ce sont les paroles et les actes qui nous blessent qui impactent le plus.

Alors, demain ou peu importe le jour, ayez une pensée pour ces parents qui parfois ne sont que des paranges. Et si vous rencontrez quelqu'un qui souffre de la perte d'un bébé, réfléchissez à vos paroles, à vos actes.

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